L'incontinence urinaire chez la femme
Incontinence urinaire chez la femme
Actuellement en France on recense plus de femmes atteintes de troubles de la continence urinaire que d’hommes.
Les facteurs de risques d'incontinence urinaire chez la femme sont multiples : l’âge, la grossesse, la ménopause, l’obésité, le tabagisme, l’accouchement par voie naturelle, les efforts répétés, etc…
Les types d'incontinence
Plusieurs types d’incontinence sont à distinguer chez la femme :
L'incontinence urinaire d'effort
Cette forme d'incontinence est caractérisée par une faiblesse des muscles du périnée et du sphincter urinaire qui maintiennent fermée la vessie et empêchent naturellement les écoulements d'urine.
L’incontinence urinaire d’effort se définit par une fuite involontaire sans aucune sensation de besoin d’uriner et qui survient lors d'efforts. C'est l'augmentation de la pression abdominale durant un effort, comme par exemple la toux, le soulèvement d'une charge ou d’une activité physique qui entraîne une fuite d'urines.
L'incontinence d'effort est liée à un dysfonctionnement du système ligamento-musculaire qui assure la fermeture du canal de l’urètre.
L'incontinence urinaire par impériosité ou aussi appelée par urgenturie
Ce type d’incontinence est caractérisé par une augmentation de la pression ou contraction anormale de la vessie. Elle est caractérisée par des envies pressantes que l'on ne peut réprimer. Ces contractions non contrôlées sont accompagnées d’une augmentation de la pression de la vessie qui augmente la fréquence mictionnelle. Ceci se traduit par un besoin urgent d’uriner.
Les causes de cette incontinence peuvent être parfois d’origine psychogène, urologique par irritation vésicale (cystites, tumeurs, calculs) ou par cervico-urétrale (sténose urétrale, compression de l’urètre…).
L’incontinence urinaire mixte
L’incontinence urinaire mixte combine les troubles de l’incontinence d’effort et de l’impériosité.
L'incontinence neurogène
L'incontinence neurogène est similaire aux hommes, et survient lorsque des problèmes au niveau du système nerveux (central ou périphérique) affectent le contrôle de la vessie. Cela peut se manifester par des fuites urinaires involontaires ou des difficultés à uriner. La prise en charge peut être nécessaire à la suite d’un diagnostic de maladie neurologique ou à l'apparition de troubles urinaires.
- Vessies neurologiques centrales : Les lésions au-dessus du centre de la vessie dans la moelle épinière conservent le réflexe mictionnel, mais provoquent une hyperactivité vésicale. Cela se traduit par des fuites urinaires fréquentes et involontaires, même sans sensation de besoin.
- Vessies neurologiques périphériques : Les lésions au niveau ou en dessous du centre de la vessie interrompent l'arc réflexe mictionnel, entraînant une vessie paresseuse. Il n'y a plus de contractions vésicales ni de sensation de besoin d'uriner.